Amadou Baïba KOUMA, né le 2 octobre 1964, à Barouéli, petit village situé dans la localité de Ségou, à 160 km de Bamako, est un homme d’affaires malien. Il est à la tête de plusieurs entreprises cumulant des centaines d’employés.

8è d’une famille de vingt enfants, il est le fils de Karamoko Kouma (Sarakolé) et de Asta Hav, (peuhle Foutanké dont les parents ont immigré du Sénégal). Amadou Baïba KOUMA est marié et père de quatre enfants. C’est dans son village natal qu’il fait ses études primaires jusqu’en 7e année.

Encouragé par son géniteur qui tenait un commerce, le jeune garçon arrête ses études très tôt. Depuis l’âge de huit ans, Amadou Baïba KOUMA est le principal gérant du commerce paternel.

 

 

A seize ans, le jeune homme quitte son village natal pour Ségou (capitale régionale du Barouéli). Il y séjourne une année avant de regagner Bamako où est installé un de ses frères ainés, Alou Kouma. Ce dernier est à la tête d’une entreprise familiale, il est propriétaire de plusieurs sociétés dans la capitale malienne. C’est Alou Kouma qui initie le jeune Amadou au monde des affaires.

Les années 80 coïncident avec l’arrivée de la télévision au Mali. La famille Kouma qui représente la célèbre marque Philips détient le monopole de sa vente dans tout le pays. Amadou

 Kouma se spécialise dans la réparation d’antennes de cet électroménager et monte, peu après, une quincaillerie (Société Amadou Baïba). Avec l’aide de son mentor, il achète sur place des articles qu’il revend.

 Début dans les affaires

Entre 1985 et 1986, Amadou Baïba KOUMA s’envole pour l’Allemagne de l’Est où il achète des ampoules électriques (…) qu’il vient ensuite vendre au Mali. Il a tout-justes 22 ans. De cette période jusqu’ en 1993, il évolue sous la coupole d’Alou Kouma, avant de prendre son envol, à partir de 1994.

Ascension

Le jeune malien voit grand, son sens de l’observation et les réseaux qu’il tisse, au fil des années, lui ouvrent de nouveaux horizons d’affaires. Il se rapproche du ministère malien de la Défense et propose d’approvisionner l’armée en vivres. À la suite d’un appel d’offres, il obtient son premier contrat, en 1995.

Porté par la réussite, Amadou Baïba Kouma décide de se lancer dans l’équipement. Durant cette période, les équipements de l’armée malienne qui proviennent des pays Soviétiques sont en mauvais état. Il part alors acheter des pièces détachées, du matériel de communication et autres, dans l’ancienne Allemagne de l’Est qu’il connait bien pour les revendre à l’armée. La collaboration avec la grande muette malienne se passe bien et dure jusqu’en 2012.

 A force d’abnégation et de travail, Amadou Kouma se bâtit un réseau international. Il devient le premier partenaire privé de la Chine au Mali et favorise dans la foulée, d’importants échanges commerciaux entre les deux pays.

Lorsque le Mali envisage de construire le barrage de Taoussa, avec l’aide financier de la Chine,  Amadou Baïba KOUMA en est facilitateur en est le facilitateur. Dans le même sillage, il réussit à mobiliser les intérêts chinois pour la construction du 3e pont du pays.

A partir de ces grandes réalisations, plus rien n’arrête l’homme d’affaires qui jouit désormais d’une solide réputation et d’un impressionnant carnet d’adresses.

Amadou Baïba KOUMA réussit à faire venir la société Huawei au Mali et dévient, à la fois, représentant exclusif de la marque de véhicule poids lourds de transport de passagers Yutong et de Renault Truck au Mali.

En 2012, un coup d’État militaire survient au Mali et la crise fragilise le pays. Amadou Baïba KOUMA se retire au Canada mais n’arrête pas tout. L’homme d’affaires malien se lance dans l’immobilier à Montréal et se spécialise dans la construction d’appartements de haut standing.

Entre temps, il observe l’activité économique en Côte d’Ivoire, son pays d’adoption où il dispose de quelques biens. Ses contacts au sein du groupe Bouygues lui offrent l’occasion d’investir dans l’immobilier local. Il se rend en Abidjan et prend ses quartiers au cœur de la ville ivoirienne.

 Amadou Kouma, passionné de sport et de social

Pour cet homme d’affaires, le social est un trait particulier de son parcours. Féru de sport, c’est à l’âge de 17 ans, qu’il crée le club de football Benfica du Mali. A cette époque, il fonde également un club de foot qui porte le nom de son village, Barouéli. Il est le plus jeune administrateur de club de première division de son pays, et parvient à la tête du Djoliba de Bamako. Grâce à des aires de football qu’il a construits dans certaines localités, Amadou Baïba KOUMA permet, en continu, depuis plusieurs années, la formation d’une centaine de jeunes maliens issus de milieux défavorisés.

En dehors du football, il soutient le taekwondo malien depuis plus de 15 ans. Il en est le président d’honneur et le championnat de cette discipline porte son nom. De très nombreuses autres actions sociales, dans le domaine religieux notamment (musulman) portent sa signature.

Quand il s’installe en Côte d’Ivoire en 2013, Amadou Baïba KOUMA est contacté par les promoteurs locaux de l’Afrobasket en raison de sa connaissance des équipements sportifs. En effet, Amadou Baïba KOUMA est aussi

représentant sur le continent de MUNDO, l’un des plus grands équipementiers sportifs au monde. Il apporte donc sa contribution à la qualité de la compétition africaine organisée en terre ivoirienne.

A la suite de cette expérience, Amadou Baïba KOUMA est coopté par les autorités de la ville d’Abidjan pour les 8e jeux de la Francophonie, après un appel d’offres. Il participe ainsi au succès de la « fête » francophone sur les bords de la lagune Ebrié.

Distinctions

Amadou Baïba KOUMA est chevalier de l’ordre national du Mali. Il a reçu cette distinction des mains de l’ex-président malien Amadou Toumani Touré (ATT).

Plusieurs autres distinctions lui ont été attribuées pour son inestimable apport au développement économique et social de son pays. Ses qualités humaines ont fait de lui, le parrain de la Jeune chambre économique du Mali.

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